top of page

2005

LE SOUFFLE

film de DAMIEN ODOUL

 

Voyageur dès seize ans, auteur de poèmes publiés alors qu'il en

avait dix-neuf, Damien Odoul a réalisé La Douce, son premier court

métrage à l'âge de vingt ans.

 

Après d'autres courts métrages, dont A l'ouest de l'Orient qui remporte le Prix spécial du jury au Festival de Clermont-Ferrand et est présenté à Cannes, il tourne en 1992 un film resté inédit en salles jusqu'en 2004 : MORASSEIX, la chronique tendre et loufoque d'un village rural, et le portrait d'un jeune rebelle interprété par le réalisateur.

 

 

Damien Odoul est révélé en 2001 par LE SOUFFLE , Prix de la Critique internationale à la Mostra de Venise. Ce récit initiatique en noir et blanc impressionne par sa puissance poétique et l'attention portée à la nature. Avec son film suivant, le mélodrame ERRANCE, porté par Laetitia Casta et Benoît Magimel, le cinéaste clôt en 2003 ce qu'il baptise nomme une "trilogie du double". L'imprévisible Damien Odoul tourne l'année suivante En attendant le déluge, un huis clos délirant avec Anna Mouglalis et Pierre Richard, très remarqué à la Quinzaine des Réalisateurs à Cannes en 2004.

​

JEUDI 7 JUILLET - 21H -  cinéma le Jean Gabin EYMOUTIERS

SAMPATTI

Michel THOUSEAU

contrebasse à cordes sympathiques équipée d'un système MIDI

​

Homme seul et instrument infini se cherchent au coeur des territoires envoutés de l'Inde.

Musique et physique du corps... Deux inconnus vont à leur encontre pour nous.

​

JEUDI 7 JUILLET - 21H - Église BUJALEUF

VENDREDI 8 JUILLET - 21H - église BEAUMONT du Lac

LETTRE AUX ACTEURS

de Valère NOVARINA – Cie La Mandarine Blanche

Marc-Henri LAMANDE, acteur

Laurent COSTESEQUE, saxophoniste

​

Ce monologue, mis en scène par Alain Batis, a été créé à Boulogne sur Mer en septembre 2004 au Théâtre Monsigny et à la Salle des Pipots.

 

On distinguera dans la bibliographie de Novarina, les œuvres directement théâtrales : L’Atelier volant, Vous qui habitez le temps, L’Opérette imaginaire - et le « théâtre utopique », romans sur-dialogués, monologues à plusieurs voix : Le Drame de la vie, Le Discours aux animaux, La Chair de l’homme - et les œuvres théoriques qui explorent le corps de l’acteur où l’espace et la parole se croisent dans le foyer respiratoire : Pour Louis de Funès, Pendant la matière, Devant la parole. Insaisissable et agissant, le langage y apparaît comme une figure de la matière.

RITUEL NAVAJO

contrebasse à cordes sympathiques / midi

Michel THOUSEAU

​

Il est difficile de parler des créations musicales de Michel Thouseau : l’instrument sur lequel il voyage est unique au monde. On perd donc le timbre essentiel de la corde frottée car par sa présence, il réveille des familles d’harmoniques aléatoires. Il en joue avec un archet, mais aussi avec le corps, la tâtant, l’interrogeant du genou ou du bassin, l’aimant ou la repoussant, la grattant et la caressant. Il la pose, s’en sert de caisse, de rien. Il est souvent plus petit qu’elle et c’est elle qui joue de lui.

​

Tout serait simple s’il s’arrêtait là. Mais non. Cet instrument qui est déjà presque infini et dont il dit lui-même qu’il est loin d’en faire le tour et qui le surprend toujours, il l’a équipé d’un système MIDI qu’il commande du pied. Le voilà en mesure de mémoriser à sa guise des cellules rythmiques, des réservoirs sonores, des effets émotionnels qu’il garde sous le pied. Quand les provisions sont faites, il entame la deuxième phase du rituel, le dialogue avec elle, elle avec elle, soi avec soi. Le dédoublement.

SOUFFLEUR DE TERRE

échassier maniant bâtons et chaînes enflammées

Pierre BRIDOUX

 

Un homme se brise, se relève, se compose et se décompose, cherchant l’appui.

Animation prévue sur le parvis de l’Espace Rebeyrolle, entre les deux concerts

Durée : 15 minutes.

​

SAMEDI 9 JUILLET - 21H - espace rebeyrolle EYMOUTIERS

RÉCITAL DE PIANO

Marc-Henri LAMANDE au piano

​

Pièces de Jean-Sébastien BACH

Danses de Joqin TURINE

Pièces espagnoles de Isaac ALBENIZ

NEVER

CONCERT DE MUSIQUE ARMÉNIENNE

Jeannine TCHALOYAN, piano

Gérard MADILIAN, hautbois arménien « doudouk »

​

7 créations musicales originales -

en hommage à la déclinaison de tableaux de Paul Rebeyrolle « Le sac de Madame Tellickjian »

​

 

NEVER en Arménien veut dire « offrande » / Rencontre de deux univers musicaux pour exprimer

les aspirations de notre temps et convoquer sérénité et puissance.

​

DIMANCHE 10 JUILLET - 18H - espace rebeyrolle EYMOUTIERS

LE CONCILE D'AMOUR

THÉÂTRE par la Cie 7AC

d'après Oscar PANIZZA

mise en scène Marc-Henri LAMANDE

​

Oscar Panizza, né le 12 novembre 1853 à Bad-Kissingen, appartient à une famille lourdement marquée par l’hérédité. Son oncle meurt de l’atteinte de la folie religieuse, un autre se suicida encore adolescent, une de ses tantes mourut d’un coup de sang, une autre a survécu psychiquement anormale. Voilà pour la parenté maternelle. Son père, mort du typhus, était passioné, débauché, irascible et mauvais époux. Sa sœur cadette fit deux tentatives de suicide (compliquées peut-être d’hystérie) et deux de ses frères étaient fortement sujets à la mélancolie. Dans toute sa famille, prédominance de l’activité intellectuelle avec penchant aux discussions religieuses.

 

C’est en 1894 que paraît Le Concile d’Amour sous la forme d’un mystère, tels ceux du Moyen-Age, mais avec des couleurs modernes.

Cette pièce valut à son auteur de comparaître au printemps de l’année 1895 devant les Assises de Munich qui le condamnèrent à un an de prison en vertu du § 166 du Code pénal, jugement que la Cour d’Appel de Leipzig confirma peu après. L’auteur purgea sa peine à la prison d’Amberg.

 

L’histoire et le traitement

 

L’action se passe chez Dieu au Paradis, un Rapporteur vient rendre compte des exactions de l’humanité. Dieu s’irrite et châtie. Il convoque le Grand Concile, les Anges, la Vierge Marie, le Christ et, ensemble, ils décident d’envoyer un châtiment exemplaire aux hommes débauchés. Ne parvenant pas à statuer sur la nature de ce châtiment, ils demandent conseil au Diable en personne. Lui saura trouver et agir.

 

Durée : 1H30

​

MARDI 22 JUILLET - 21H30 - pce coopérateurs  EYMOUTIERS

MERCREDI 20 JUILLET - 21H30 -  place ferrand ROYÈRE de V.

VENDREDI 22 JUILLET - 21H30 - plage  PEYRAT le Château

SAMEDI 23 JUILLET - 21H30 -  plage BUJALEUF

RAÙL BARBOZA

l’ambassadeur du « chamamé » en France

​

Raul BARBOZA raconte en musique le cœur du peuple Guarani, d’un peuple dans lequel résonne le cœur de tous les hommes. L’extraordinaire, c’est qu’en parlant un langage comme le chamamé, que bien peu de personnes connaissent, un langage très local, éloigné de toutes les préoccupations du bordel actuel de l’uniformisation mondialisatrice,

​

"Raúl arrive à raconter des histoires qui touchent le cœur de tous les hommes de cette terre. Raúl fait comme les Guaranis : il agit de façon à se rapprocher et à nous rapprocher de la Terre sans Mal. Il y a, dans sa musique, de quoi soigner cette pauvre planète. Raúl Barboza a appris auprès de son père à jouer par oreille, et sa musique est toute écoute : elle est ce qu’il entend, avec tout ce qui, dans le mot, lie l’audition

à la compréhension. D’où la cordialité de son accordéon, qui devient proprement l’instrument d’une... entente ! Pour s’accorder, il n’est pas nécessaire de se parler : il faut d’abord s’écouter." Pierre Monette

​

VENDREDI 15 JUILLET - 21H - le paturadou  BEAUMONT du Lac

​

Raùl BARBOZA, bandonéon

Alfonso PACIN, guitare

​

Chaque fois que sortent de mon accordéon les notes d’une mélodie, ce n’est pas

seulement d’une mélodie dont il s’agit. C’est comme s’il s’agissait du début d’une

histoire, un silence est comme une respiration, un repos..., un accord peut exprimer

un sentiment d’amour ou de peur. De mes ancêtres j’ai appris à faire en sorte que

l’accordéon devienne la continuation de mon esprit qui n’utiliserait pas la parole

comme moyen d’expression. De mes ancêtres j’ai aussi appris à écouter les diverses

voix de la nature : le chant des oiseaux, le galop des animaux, le souffle du vent...

Tout cela est «La Vie» qui se montre à nous avec ses joies et ses tristesses, la faim

et l’injustice, le luxe et la pauvreté. Chaque fois que je fais sortir de mon accordéon

une mélodie, mon désir est de raconter une histoire vraie...”         

    

« ...Je ne sais absolument rien du chamamé, j’ai seulement entendu Raúl Barboza le jouer et j’en arrive à la conclusion que, comme dans toute musique, quand elle est très bien jouée – c’est le cas de Raúl Barboza – il n’y a pas besoin de la connaître. Je serais incapable de jouer un chamamé, d’abord il faut être né dans cette région d’Argentine et ensuite il faut être né Barboza pour avoir cet incroyable "swing" correntino, comme Cocomarola, Santa Ana et maintenant Raúl Barboza. C’est normal, Rául n’est pas un commerçant comme la plupart de ceux qui jouent un chamamé ancien et médiocre. C’est un lutteur et il mérite mon estime et mon admiration». (Astor Piazzola)

​

SAMEDI 16 JUILLET - 21H - salle polyvalente  EYMOUTIERS

XINARCA

CONCERT

Cistre & voix corse

​

XINARCA compose et chante principalement en langue corse et s’accompagne de la « cetera ». Ses sources sont les chants traditionnels montagnards des anciens bergers et les chants d’église. Ce n’est guère le « mare è sole » ajaccien des années 50/60 qui l’inspire mais plutôt l’invocation et l’alchimie de la nature brute avec l’intériorité religieuse.

 

Une recherche de l’archaïque et du sacré.

 

La première personne qui découvrit la « cetera », fut le musicien François AGOSTINI, dans son village de Corse, Oletta. Instrument qu'il récupéra en ruine, qu'il fit restaurer, puis qu'il exposa parmi sa collection personnelle, dans sa maison. Cet homme est le grand-oncle de XINARCA et il la lui légua.

 

Instrument très populaire dans toute l'Europe au XVIème et XVIIème siècle, le cistre tomba en désuétude au cours de la première partie du XVIIIème siècle ; il reste toutefois en usage au Portugal (pour accompagner le fado) et dans une haute vallée d'alpage en Suisse allemande.

​

En Corse, sa présence est relatée par de nombreux textes depuis le XVIIème siècle.

La cetera, est un instrument à cordes pincées, de la famille du cistre. Elle à 8 cordes métalliques doublées, à l'unisson pour les trois premiers chœurs et à l'octave pour les cinq autres chœurs. Sa caisse est à fond plat, et piriforme, sa large touche est supportée par un manche plus étroit, caractéristique sur les cistres, & reçoit 18 frettes d'un tempérament inégale & diatonique.

​

MERCREEDI 13 JUILLET - 21H - collégiale  EYMOUTIERS

JEUDI 14 JUILLET - 21H - église PEYRAT le Château

bottom of page